domingo, mayo 29, 2005

Calentito: la versión del No francés según Liberation

por Ramon

Según el sociológo de turno, Francia se siente agredida... por la consticuión orquestada por Valèry Giscard d'Estaign.

Quels premiers enseignements peut-on en tirer?
Ce vote révèle une triple fracture: une fracture démocratique, une fracture européenne et une fracture sociale. J'y vois une convergence des peurs, avec d'un côté la crainte d'une perte d'identité nationale et de l'immigration, de l'autre des préoccupations fortes sur les conséquences économiques et sociales de la construction européenne telle qu'elle est perçue par les Français. Il y a comme une réaction d'auto-défense du corps électoral, marqué depuis plusieurs années par un sentiment de dépossession démocratique. L'effet de sursaut, espéré jusqu'au bout dans le camp du oui, n'a pas eu lieu, malgré les interventions de Lionel Jospin et de Jacques Chirac. Le oui n'est pas parvenu à faire rêver, le non a su capitaliser sur les peurs et les mécontentements des Français.

(entrevista completa aquí)